A Participatory Food Costing Model: In Nova Scotia

In recognition of the growing challenge that food insecurity has on population health, a multisectoral partership in Nova Scotia has been working since 2001 to address province-wide accessibility to a nutritious diet. The participatory food costing (PFC) model has been at the forefront of provincial and national efforts to address food insecurity; a local foods component was incorporated in 2004. This model has engaged community partners, including those affected by food insecurity, in all stages of the research, thereby building capacity at multiple levels to influence policy change and food systems redesign. By putting principles of participatory action research into practice, dietitians have contributed their technical, research, and facilitation expertise to support capacity building among the partners. The PFC model has provided people experiencing food insecurity with a mechanism for sharing their voices. By valuing different ways of knowing, the model has faciliated muchneeded dialogue on the broad and interrelated determinants of food security and mobilized knowledge that reflects these perspectives. The development of the model is described, as are lessons learned from a decade of highly productive research and knowledge mobilization that have increased stakeholders’ understanding of and involvement in addressing the many facets of food security in Nova Scotia.

En réponse au défi croissant posé par l’insécurité alimentaire sur la santé de la population, un partenariat multisectoriel de la Nouvelle-Écosse travaille depuis 2001 sur l’accès à une alimentation nutritive pour tous les gens de la province. Le modèle d’évaluation participative du coût des aliments a été le moteur des efforts provinciaux et nationaux visant à s’attaquer à la question de l’insécurité alimentaire. Par ailleurs, une composante « aliments locaux » a été intégrée en 2004. Ce modèle a mobilisé des partenaires communautaires – y compris ceux affectés par l’insécurité alimentaire – à toutes les étapes de la recherche, ce qui a permis de renforcer les capacités à divers niveaux et ainsi d’influer sur le changement des politiques et la reconception des systèmes alimentaires. En mettant en pratique les principes de la recherche-action participative, les diététistes ont offert leur expertise technique, en recherche et en facilitation afin de soutenir le renforcement des capacités chez les partenaires. Qui plus est, le modèle d’évaluation participative du coût des aliments a offert aux gens vivant dans l’insécurité alimentaire un mécanisme leur permettant d’être entendus. En valorisant divers moyens d’acquisition des connaissances, ce modèle a facilité l’établissement d’un important dialogue sur les vastes déterminants interreliés de la sécurité alimentaire et a permis de rassembler des connaissances qui reflètent ces perspectives. La mise au point de ce modèle est décrite ainsi que les leçons tirées d’une décennie de recherche très productive et de mobilisation des connaissances qui ont permis d’accroître la compréhension des intervenants et leur implication dans le traitement des diverses facettes de la sécurité alimentaire en Nouvelle-Écosse.