Defining Research Priorities for Nutrition and Mental Health: Insights from Dietetics Practice

In 2014, a national initiative aimed at defining a research agenda for nutrition and mental health among diverse stakeholders was completed and included insights from more than 300 registered dietitians. This study explores the data from dietitians based on their years of practice, mental health experiences, and community of practice in relationship to identified mental health and nutrition research priorities. Analysis of numerical data (n = 299) and content analysis of open-ended responses (n = 269) revealed that respondents desired research for specific mental health conditions (MHCs), emotional eating, food addiction, populations with special needs, and people encountering major life transitions (e.g., recovery from abuse, refugees). Findings from the quantitative and textual data suggested that dietitians want research aimed at addressing the concerns of those in the community, fostering consumer nutrition knowledge and skill acquisition, and developing services that will impact quality of life. Subgroup analysis indicated that dietitians: (i) in early years of practice want information about specific MHCs; (ii) living in smaller towns and rural areas want data about the cost benefits of dietetics practice in mental health; and (iii) who also had additional stakeholder roles (e.g., service provider) selected priorities that address gaps in mental health services. This study highlights opportunities to tailor nutrition and mental health research that advance dietetics practice.

En 2014, une initiative nationale visant à définir un programme de recherche en nutrition et santé mentale a été menée auprès de divers intervenants, entre autres plus de 300 diététistes. Cette étude se penche sur les données fournies par les diététistes selon leurs années de pratique, leur expérience en santé mentale et leur communauté de pratique, et établit un lien entre ces données et les priorités prédéterminées en matière de recherche en santé mentale et nutrition. L’analyse des données numériques (n = 299) et des réponses aux questions ouvertes (n = 269) a indiqué que les répondants souhaitaient la tenue d’études portant sur des troubles de santé mentale particuliers, l’alimentation émotionnelle, la dépendance alimentaire, les populations ayant des besoins particuliers ainsi que les personnes connaissant des transitions de vie majeures (p. ex., guérison après des abus, réfugiés). Les résultats obtenus à partir des données quantitatives et textuelles ont suggéré que les diététistes sont en quête d’études visant à répondre aux inquiétudes des membres de la communauté, favorisant l’acquisition de connaissances et compétences en nutrition des consommateurs, et proposant des services qui auront un effet sur la qualité de vie. Une analyse par sous-groupes a indiqué que les diététistes: (i) souhaitent de l’information sur des troubles de santé mentale particuliers lors de leurs premières années de pratique; (ii) cherchent des données sur les avantages financiers de la pratique de la diététique en santé mentale lorsqu’ils vivent dans de petites municipalités et des zones rurales; et (iii) pour ceux qui jouent également des rôles supplémentaires à titre d’intervenants (p. ex. fournisseurs de services), choisissent des priorités visant à aborder les lacunes en matière de services de santé mentale. Cette étude met en lumière les occasions d’adapter la recherche en nutrition et santé mentale au profit de la pratique de la diététique.