Dietary Intakes, Attitudes Toward Carbohydrates of Postmenopausal Women Following Low Carbohydrate Diets

Purpose: Middle-aged women have the highest levels of obesity and comprise the largest group of dieters. Few investigators have examined how women apply weight-loss diet principles in an unsupervised setting. Dietary intakes and attitudes toward carbohydrates were examined in women who were selfreported low carbohydrate dieters (SRLCDs); these intakes and attitudes were compared with those of women who were following their normal diet (non-dieters [NDs]).

Methods: A convenience sample of 29 postmenopausal women aged 45 to 65 was recruited. Data were obtained by interview, questionnaire, and direct anthropometric measurement. Descriptive statistics, chi-square analysis, and analysis of variance were used to compare groups.

Results: Although total energy and protein intakes were similar, SRLCDs consumed significantly more fat and less carbohydrate (expressed as a percentage of total energy) and more cholesterol and less fibre than did NDs. Both groups had unfavourable attitudes toward carbohydrates.

Conclusions: The SRLCDs ate more fat than recommended. Women who are considering following a low carbohydrate diet need to know the nutritional risks of unbalanced self-designed low carbohydrate diets. Negative attitudes toward carbohydrates were not confined to dieters. Nutrition education is necessary to help consumers understand basic nutrition principles and to be more skeptical of fad diets.

Objectif: Les femmes d’âge moyen présentent les niveaux les plus élevés d'obésité et forment le groupe le plus important de personnes au régime. Peu de chercheurs ont exploré la façon dont les femmes appliquent les principes diététiques de perte de poids dans un contexte non supervisé. Les apports alimentaires et les attitudes envers les glucides ont été examinés chez des femmes qui déclaraient suivre un régime faible en glucides (RFG); ces apports et attitudes ont été comparés à ceux de femmes qui consommaient une alimentation normale (AN).

Méthodes: Un échantillon de commodité de 29 femmes ménopausées âgées de 47 à 65 ans a été constitué. Les données ont été obtenues par une interview, un questionnaire et des mesures anthropométriques directes. On a utilisé des statistiques descriptives, l'analyse du chi carré et une analyse de variance pour comparer les groupes.

Résultats: Bien que l’énergie totale et les apports en protéines aient été semblables, les femmes au RFG consommaient significativement plus de lipides et moins de glucides (en pourcentages de l’énergie totale), plus de cholestérol et moins de fibres que celles qui avaient une AN. Les deux groupes affichaient des attitudes défavorables envers les glucides.

Conclusions: Les femmes qui suivaient un RFG consommaient plus de lipides qu'il est recommandé. Les femmes qui souhaiteraient suivre un RFG doivent connaître les risques nutritionnels des régimes auto-imposés à faible teneur en glucides et déséquilibrés. Les attitudes négatives envers les glucides n’étaient pas réservées aux femmes au régime. L’éducation en nutrition est nécessaire pour aider les consommateurs à comprendre les principes nutritionnels de base et à se montrer plus sceptiques envers les régimes miracles.