Abstract
Purpose: A telephone survey was conducted to determine dietitians’ views on nutraceuticals and functional foods.
Methods: Using systematic sampling with a random start, 238 names were drawn from the Dietitians of Canada membership. A survey instrument containing mostly open-ended questions and two pages of definitions was pretested and revised. Accurate description was used to analyze and summarize the data with a minimum of interpretation.
Results: Of 180 dietitians contacted, 151 (84%) completed interviews. The majority (n=91, 60%) of respondents thought health claims should be permitted on foods, but only with adequate scientific support for claims and government regulation. Participants overwhelmingly (n=122, 81%) felt that dietitians were the most appropriate professionals to recommend functional foods, but held mixed views of the appropriateness of having dietitians recommend nutraceuticals. However, according to a rating scale of 0 to 10, respondents across all areas of practice believed that it is extremely important for dietitians to become knowledgeable about nutraceuticals (mean ± standard deviation [SD] = 9.0 ± 1.2) and functional foods (mean ± SD = 9.5 ± 0.9).
Conclusions: Dietitians recommended strict legislation and close monitoring by government; unbiased scientific studies with consensus that the findings support health claims; partnerships with other health professionals, especially pharmacists; and opportunities to gain further knowledge.
Résumé
Objectif: Une enquête téléphonique a été menée pour connaître les opinions des diététistes sur les nutraceutiques et les aliments fonctionnels.
Méthodes: Par un échantillonnage systématique avec origine choisie au hasard, 238 noms ont été tirés de la liste des membres des Diététistes du Canada. Un instrument de sondage renfermant surtout des questions ouvertes et deux pages de définitions a été prétesté et révisé. Une description précise a été utilisée pour analyser et résumer les données avec un minimum d’interprétation.
Résultats: Des 180 diététistes contactées, 151 (84%) ont participé aux entrevues. La majorité (n=91, 60%) des répondantes pensaient qu’on devrait permettre les allégations d’effets bénéfiques sur la santé pour les aliments seulement si elles sont étayées par des preuves scientifiques et conformes aux règlements gouvernementaux. Les participantes estimaient, en grande majorité (n=122, 81%) que les diététistes étaient les professionnels les mieux placés pour recommander des aliments fonctionnels, mais leurs avis étaient partagés pour les nutraceutiques. Cependant, selon une échelle de 0 à 10, les répondantes de tous les domaines de la pratique estimaient extrêmement important que les diététistes s’y connaissent en matière de nutraceutiques (moyenne ± écart type = 9,0 ± 1,2) et d’aliments fonctionnels (moyenne ± écart type = 9,5 ± 0,9).
Conclusions: Les diététistes recommandent des lois strictes et une surveillance étroite par le gouvernement, des études scientifiques impartiales dont les résultats concordent pour appuyer les allégations d’effets bénéfiques sur la santé, des partenariats avec d’autres professionnels de la santé, en particulier les pharmaciens, et la possibilité d’approfondir leurs connaissances.