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Transparency in Peer Review

Publication: Canadian Journal of Dietetic Practice and Research
16 November 2017
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Dawna Royall, MSc, RD, FDC
EDITOR
The concept of scholarly peer review was introduced in 1665 (more than 350 years ago!) by Henry Oldenburg, the founding editor of the journal, Philosophical Transactions of the Royal Society—a journal that still publishes high-quality science today. The peer review process is important for ensuring scientific validity and rigour in published work. This fall, the International Peer Review Congress (held every 4 years) coincided with peer review week and addressed issues as well as innovations in peer review. One of the hot topics discussed was transparency in peer review. This can range from initiatives that involve authors publicly sharing data and materials used in generating their results to publishing reviewer reports and author responses alongside an article. Although there is little agreement in the scientific community about open peer review, it is fair to say there is universal agreement that transparency is a fundamental value of science; the primary purpose of publishing scientific work is to describe what was done and what was found, for the universal good. Reviewers are integral to this process.
Predatory publishing is at the other end of the spectrum. In a PEN eNews article, “Don’t Fall Prey to Predatory Journals”, I describe how these “journals” prey on researchers to submit manuscripts, but fail to adhere to scholarly standards or peer review. A recent commentary in Nature reported that publishing in predatory journals is now a problem in higher income countries [1]. In their examination of almost 2000 biomedical articles from 200 predatory journals, 15% of articles were from the United States. Some characteristics of predatory journals include: low article-processing fees (e.g., <$150 USD), a very broad scope, a promise of rapid publication, manuscript submission by e-mail, spelling and grammar errors on the website, and nonprofessional contact e-mail addresses. This suggests an urgent need to stop the submission of manuscripts to these illegitimate publishers of low-quality research. Instead, funders and research institutions should increase funds available for legitimate open-access publication and ensure that researchers are trained in how to select appropriate journals to submit their work.

La transparence dans le contexte de l’évaluation par les pairs

Le concept de l’évaluation scientifique par les pairs a été introduit en 1665 (c’est-à-dire il y a plus de 350 ans!) par Henry Oldenburg, le rédacteur en chef fondateur de Philosophical Transactions of the Royal Society – une revue qui publie encore aujourd’hui des données scientifiques de grande qualité. Le processus d’évaluation par les pairs est important pour assurer la rigueur et la validité scientifiques des travaux publiés. Cet automne, l’International Congress on Peer Review and Scientific Publication (un événement qui a lieu aux 4 ans) coïncidait avec la semaine de l’évaluation par les pairs et s’est penché sur les enjeux et innovations propres à cette activité. L’un des principaux sujets abordés était la transparence dans l’évaluation par les pairs. Or, la notion de transparence comporte un éventail d’aspects et peut concerner des initiatives où des auteurs communiquent publiquement les données et le matériel utilisés pour générer leurs résultats ou encore où les revues publient les rapports des évaluateurs et les réponses des auteurs conjointement avec un article. Bien qu’il y ait peu de consensus au sein de la communauté scientifique sur la notion d’évaluation par les pairs ouverte, tous s’entendent pour dire que la transparence est une valeur fondamentale de la science, puisque le but premier de la publication de travaux scientifique est de décrire ce qui a été fait et découvert pour le bien commun universel. Dans cette optique, les évaluateurs jouent un rôle fondamental dans ce processus.
À l’autre bout du spectre se trouvent les éditeurs prédateurs. Dans un article publié dans PEN eNews intitulé Don’t Fall Prey to Predatory Journals [Ne devenez pas la proie des revues prédatrices] je décris comment ces « revues » assaillent les chercheurs afin qu’ils soumettent des manuscrits, pour ensuite ne pas respecter les normes scientifiques ou procéder à une évaluation par les pairs. Un article récent publié dans Nature rapportait que la publication dans les revues prédatrices est maintenant devenue un problème dans les pays à revenu plus élevé [1]. Selon les résultats de l’étude menée par les auteurs sur près de 2000 articles du domaine biomédical issus de 200 revues prédatrices, 15 % des articles provenaient des États-Unis. Voici en terminant quelques caractéristiques des revues prédatrices : faibles frais de traitement des articles (p. ex., <150 $ US), une portée très vaste, une promesse de publication rapide, la soumission des manuscrits par courriel, des fautes d’orthographe et de grammaire dans le site Web et des courriels de contacts non professionnels. À la lumière de cet article, on constate la nécessité urgente de stopper la soumission de manuscrits à ces éditeurs illégitimes proposant de la recherche de faible qualité. Les bailleurs de fonds et les établissements de recherche devraient plutôt accroître le financement disponible pour les publications en libre accès légitimes et s’assurer que les chercheurs sont formés pour sélectionner les revues appropriées auxquelles soumettre leurs travaux.

Reference / Référence

1
Moher D, Shamseer L, Cobey KD, Lalu MM, Galipeau J, Avey MT, et al. Stop this waste of people, animals and money. Nature. 2017 Sep 6;549(7670):23–25.

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Published In

cover image Canadian Journal of Dietetic Practice and Research
Canadian Journal of Dietetic Practice and Research
Volume 78Number 4December 2017
Pages: 165

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Version of record online: 16 November 2017

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Dawna Royall MSc, RD, FDC EDITOR

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