Beverage Consumption in Low Income, “Milk-friendly’’ Families

Purpose: Beverage consumption by poor, lone mother-led, “milk-friendly” families living in Atlantic Canada was characterized over a one-month income cycle.

Methods: Beverage intake and food security status were assessed weekly, using a 24-hour dietary recall and the Cornell- Radimer food insecurity questionnaire. Families were classified as “milk friendly” if total consumption of milk was 720 mL on a single day during the month. Beverage intake was assessed using t-tests, analysis of variance (ANOVA), repeated measures ANOVA with post hoc comparisons, and chi-square analysis.

Results: Milk consumption by milk-friendly families (76; total sample, 129) was highest at the time of the month when they had the most money to spend. During all time intervals, mothers consumed the least amount of milk and children aged one to three years consumed the most. Mothers consumed carbonated beverages disproportionately, while children of all ages consumed more fruit juice/drink. Mothers’ coffee consumption was profoundly increased when either they or their children were hungry.

Conclusions: The quality of beverage intake by members of low-income households fluctuates in accordance with financial resources available to purchase foods. Mothers’ beverage intake is compromised by the degree of food insecurity the family experiences.

Objectif: La consommation de boissons dans des familles canadiennes pauvres, dirigées par une mère seule, « lactophiles » vivant dans la région de l’Atlantique a été évaluée au cours d’un cycle de revenu de un mois.

Méthodes: La consommation de boissons et la sécurité alimentaire ont été évaluées toutes les semaines à l’aide d’un rappel alimentaire de 24 heures et du questionnaire Cornell- Radimer sur l’insécurité alimentaire. Les familles ont été classées comme « lactophiles » si la consommation totale de lait se chiffrait à 720 ml pendant une journée du mois. L’apport en boissons a été calculé à l’aide de tests t, d’une analyse de variance (ANOVA), de mesures ANOVA répétées avec des comparaisons post hoc et d’une analyse du chi carré.

Résultats: La consommation de lait chez les familles « lactophiles » (76; échantillon total: 129) était la plus élevée au moment du mois où elles avaient le plus d’argent. Pendant tous les intervalles de temps, les mères consommaient le moins de lait et les enfants de un à trois ans en consommaient le plus. Les mères consommaient des boissons gazeuses de manière disproportionnée, tandis que les enfants de tous âges consommaient plus de jus de fruits ou de boissons aux fruits. La consommation de café chez les mères augmentait substantiellement lorsqu’elles ou leurs enfants souffraient de la faim.

Conclusions: La qualité de l’apport en boissons chez les membres des ménages à faible revenu varie selon les ressources financières disponibles pour l’achat d’aliments. La consommation de boissons chez les mères est compromise par le niveau d’insécurité alimentaire de la famille.