Abstract
Purpose: To compare the perceived healthiness of different sweeteners relative to table sugar and examine efforts to consume less sugars and sweeteners.
Methods: As part of the 2017 Canada Food Study online survey, 1000 youth and young adults were randomized to rate the healthiness of 1 of 6 sweeteners (aspartame, sucralose, stevia, agave, high-fructose corn syrup, “raw” sugar) or 1 sweetener brand name (Splenda) compared with “table sugar”.
Results: Perceptions of sweeteners varied widely. For example, the majority of respondents perceived high-fructose corn syrup (63.9%) and aspartame (52.4%) as less healthy than table sugar, whereas almost half (47.8%) perceived raw sugar as being healthier than table sugar. No assessed socio-demographic variables were significantly associated with perceived healthiness of sweeteners compared with table sugar (P ≥ 0.05). More consumers had attempted to consume less sugar (65.4%) compared with less “artificial” (31.2%) or “natural” (24.0%) low-calorie sweeteners.
Conclusions: Perceptions of sweetener healthiness may be related to sweeteners’ perceived level of “naturalness” rather than energy content. This has important implications for understanding consumer preferences, particularly given greater use of low-calorie sweeteners in the food supply and policy developments such as sugar taxes and enhanced sugar labelling.
Résumé
Objectif. Comparer la qualité nutritionnelle perçue de différents édulcorants à celle du sucre de table, et examiner les efforts visant à réduire la consommation de sucres et d’édulcorants.
Méthodes. Dans le cadre de l’enquête en ligne de l’Étude sur les aliments au Canada de 2017, 1 000 jeunes gens et jeunes adultes ont été répartis de façon aléatoire dans le but d’évaluer la qualité nutritionnelle de l’un de six édulcorants (aspartame, sucralose, stevia, sucre d’agave, sirop de maïs à haute teneur en fructose, sucre brut) ou d’une marque d’édulcorant (Splenda) comparativement à celle du « sucre de table ».
Résultats. La perception des édulcorants variait grandement. Par exemple, la majorité des répondants percevaient le sirop de maïs à haute teneur en fructose (63,9 %) et l’aspartame (52,4 %) comme étant moins santé que le sucre de table, alors que près de la moitié des répondants (47,8 %) percevaient le sucre brut comme étant plus santé que le sucre de table. Aucune variable sociodémographique évaluée n’a été associée de manière significative à la qualité nutritionnelle perçue des édulcorants comparativement à celle du sucre de table (P ≥ 0,05). Davantage de consommateurs ont essayé de diminuer leur consommation de sucre (65,4 %) que d’édulcorants hypocaloriques « artificiels » (31,2 %) ou « naturels » (24,0 %).
Conclusions. La perception de la qualité nutritionnelle des édulcorants pourrait être liée à l’aspect « naturel » perçu plutôt qu’à la teneur en énergie. Cela a des répercussions importantes sur la compréhension des préférences des consommateurs, particulièrement étant donné l’utilisation plus importante des édulcorants hypocaloriques dans l’approvisionnement alimentaire et l’élaboration de politiques comme les taxes sur le sucre et l’étiquetage plus détaillé sur le sucre.