Abstract
Purpose: Individuals with mental illness are at nutritional risk because of health, social, and economic factors. To address this problem, the Canadian Collaborative Mental Health Initiative (CCMHI) and Dietitians of Canada (DC) commissioned the development of a toolkit that outlines the role of the registered dietitian (RD) and advocates for RDs in primary health care (PHC) mental health programs.
Methods: The development of the toolkit followed a fourstage process: a comprehensive literature review, a focus group discussion with a national working group, interviews with consumers about RD services, and evaluation of the toolkit.
Results: The costs of mental illness in Canada are at least $6.85 billion per year. Currently, little evidence exists on how RD services can reduce these expenses. The focus group identified accessibility as the predominant issue facing individuals with mental illness. To explain consumer experiences with RD services, a three-tier theory based on in-depth interviews was developed. Consumer experiences with RDs occur in five categories: financial concerns, perception of service, status of mental illness, engagement, and self-esteem (tier 1). These are further influenced by five individual and contextual factors, e.g., social environment, the mental illness (tier 2), which are weighed as benefits and barriers instrumental in determining actions (tier 3).
Conclusions: The evaluation of the final draft of the RD toolkit confirmed that it reflected the visions of PHC. The toolkit is intended to act as a blueprint for action. Dietitians are encouraged to use its contents to advocate for positions in mental health PHC settings.
Résumé
Objectif: Les personnes souffrant de maladie mentale sont à risque nutritionnel en raison de facteurs liés à la santé et aux conditions sociales et économiques. Pour s'attaquer à ce problème, l'Initiative canadienne de collaboration en santé mentale (ICCSM) et les Diététistes du Canada ont commandé l’élaboration d'une trousse qui met en valeur le rôle de la diététiste professionnelle (DP) et sa présence dans les programmes de soins de santé primaires (SSP) en santé mentale.
Méthodes: L’élaboration de la trousse s'est déroulée en quatre étapes : revue exhaustive des travaux publiés, discussions d'un groupe cible avec un groupe de travail national, entrevues avec des consommateurs sur les services de DP et évaluation de la trousse.
Résultats: Au Canada, les coûts de la maladie mentale s’élèvent à 6,85 milliards de dollars par année. Il existe actuellement peu d’études scientifiques sur la façon dont les services de diététique pourraient diminuer ces coûts. Le groupe cible a signalé l'accessibilité comme étant le principal problème auquel se heurtent les individus souffrant de maladie mentale. Pour expliquer les expériences des consommateurs vis-à-vis des services de DP, on a conçu une théorie à trois niveaux basée sur des entretiens non directifs. Ces expériences se classent en cinq catégories : préoccupations financières, perception des services, état de la maladie mentale, participation et estime de soi (1er niveau). Ces aspects sont à leur tour influencés par cinq facteurs individuels et contextuels : l'environnement social, la maladie mentale (2e niveau) pondérés comme avantages ou obstacles à l'action (3e niveau).
Conclusions: L’évaluation de la version finale de la trousse a confirmé qu'elle reflète les principes des SSP. Cette trousse servira de plan d'action. Les diététistes sont encouragées à l'utiliser pour promouvoir leur présence dans les SSP en santé mentale.