Abstract
Purpose: Several health organizations, including the Canadian Diabetes Association, advocate use of the glycemic index (GI) in the nutritional management of diabetes. However, the clinical utility and applications of the GI remain controversial. Our goal was to determine, via a postal survey, whether dietitians were using the GI and barriers to its use if they were not.
Methods: This cross-sectional study was conducted in 2003. Members of Dietitians of Canada and the Ordre professionnel des diététistes du Québec (n=6,060) were first contacted by mail to identify those working with individuals with diabetes. Among respondents (n=2,857), 1,805 worked with individuals with diabetes and were sent a questionnaire. Using Chi-square analyses, users and nonusers were compared for their professional characteristics, perceived benefits, barriers, general knowledge about the concept, and confidence in teaching the GI.
Results: Among questionnaire respondents (n=1,057), 39% (n=415) used the GI and 61% (n=642) did not. Overall, users were more likely to have a greater diabetes patient caseload, perceived greater benefits and had greater confidence in teaching the concept. Nonusers cited lack of teaching tools and lack of knowledge on how to teach the concept as major barriers.
Conclusions: Further research is required to identify the clinical reasoning that triggers dietitians to apply the concept in their practice.
Résumé
Objectif: Plusieurs organisations liées à la santé, notamment l’Association canadienne du diabète, préconisent l’usage de l’indice glycémique (IG) dans le traitement nutritionnel du diabète. Cependant, l’utilité et les applications cliniques de l’IG restent controversées. Notre objectif était de déterminer, au moyen d’une enquête menée par la poste, si les diététistes utilisent l’IG et, si elles ne le font pas, les obstacles à l’utilisation de ce concept.
Méthodes: Cette étude transversale a été menée en 2003. On a d’abord contacté par la poste des membres des Diététistes du Canada et de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec (n=6060) afin de repérer les personnes qui travaillaient auprès des diabétiques. Parmi les répondantes (n=2857), 1805 travaillaient auprès des diabétiques et on leur a envoyé un questionnaire. À l’aide d’analyses du chi carré, les utilisatrices et les non-utilisatrices ont été comparées quant à leurs caractéristiques professionnelles, aux avantages et obstacles perçus, aux connaissances générales sur le sujet et à leur aisance à enseigner l’IG.
Résultats: Parmi les personnes ayant répondu au questionnaire (n=1057), 39% (n=415) utilisaient l’IG et 61% (n=642) ne l’utilisaient pas. Dans l’ensemble, les utilisatrices étaient plus susceptibles de desservir un plus grand nombre de patients diabétiques, de percevoir plus d’avantages et d’avoir plus d’aisance à enseigner le concept. Les non-utilisatrices ont mentionné, comme obstacles principaux, l’absence d’outils d’enseignement et le manque de connaissances sur la façon d’enseigner le concept.
Conclusions: Des recherches plus approfondies sont nécessaires pour déterminer les raisons cliniques qui incitent les diététistes à appliquer le concept dans leur pratique.