Benchmarks and Blinders: How Canadian Women Utilize the Nutrition Facts Table

Purpose: To better understand how consumers use the Nutrition Facts Table (NFT) in their everyday shopping decisions and food consumption habits.

Methods: Thirteen Canadian females were interviewed about how they use the NFT in their food choices.

Results: Different elements of the front of the package served different purposes. Health claims and health checks drew attention to the product, but were not highly trusted. Ingredient lists were used to find “real food.” NFTs were considered important with each participant reporting an individualized strategy for using the NFT characterized by the application of benchmarks and blinders. The term “blinders” reflected only seeing and using one specific nutrient by assessing whether or not it exceeded a certain “benchmark” established by the participant. Therefore, the level of one specific nutrient determined the healthfulness of the product and the subsequent purchase/consumption decision.

Conclusions: Findings suggest that NFTs should be redesigned. Some ideas for redesign include only listing “unhealthy” nutrients, having serving sizes more congruent to what is eaten in a typical sitting, making it easier to identify when a food may be high in a nutrient, and providing ways to allow the NFT to be used to meet personal, individualized needs.

Objectif : Mieux comprendre comment les consommateurs utilisent le tableau de la valeur nutritive (TVN) pour prendre leurs décisions d’achat quotidiennes ainsi que leurs habitudes alimentaires.

Méthodes : Treize Canadiennes ont été interrogées sur la manière dont elles utilisent le TVN pour faire des choix alimentaires.

Résultats : Différents éléments du devant de l’emballage ont différentes utilités. Les allégations santé et autres symboles connexes attiraient l’attention vers le produit, mais ne suscitaient pas la confiance. Les listes d’ingrédients étaient utilisées pour trouver les « vrais aliments ». Les TVN étaient considérés comme importants, et chaque participante avait une stratégie personnalisée pour lire le TVN, laquelle était caractérisée par l’utilisation de seuils et d’œillères. Le terme « œillères » reflétait le fait de ne voir et de n’utiliser qu’un seul nutriment particulier et d’évaluer s’il excède ou non un certain « seuil » établi par la participante. Par conséquent, la quantité d’un nutriment particulier déterminait le caractère sain du produit et justifiait la décision subséquente de l’acheter ou de le consommer.

Conclusions : Les résultats suggèrent que les TVN devraient être retravaillés. À cet égard, les idées suivantes ont été soulevées : n’énumérer que les nutriments « malsains », présenter des portions plus conformes à la quantité mangée dans une situation type, faciliter l’identification d’un aliment qui contient une quantité importante d’un nutriment et fournir des façons d’utiliser le TVN pour répondre à des besoins personnels et individualisés.