You Can’t Touch…or Can You? Dietitians’ Perceptions of Expressive Touch in Client Encounters

Purpose: We explored Registered Dietitians’ (RDs’) perceptions about expressive touch (ET) as a means to provide client-centred care, a practice unreported to date. For this study, ET is defined as relatively spontaneous, responsive, and affective contact by dietitians.

Methods: This exploratory study used an explanatory sequential mixed-methods approach. RDs in Northern Ontario were surveyed (54% response, n = 135) and these results were further explored in interviews with a subset of participants (n = 17). Analysis included descriptive and association statistics and qualitative description.

Results: Most RDs considered ET a useful tool for effective client communication (66%–77%), yet they were hesitant to enact the practice (81%). Analysis of interviews revealed ET to be “situationally beneficial” with uptake influenced by an interplay of factors, described as: perceived client openness to touch, the environment, and RD comfort with touch. Greater uptake was reported among RDs working with distressed clients and clients in ambulatory clinics and long-term care. ET practice was limited by personal safety concerns, unknown client customs, and client misinterpretation.

Conclusion: ET was valued by many RDs as an enhancement to client-centred care. Selective use of ET is influenced by the context of dietetic practice and by perceived client and RD comfort with the use of ET.

Objectif. Nous avons exploré les perceptions des diététistes concernant le toucher expressif (TE) comme moyen de prodiguer des soins axés sur le client, une pratique qui n’a pas été étudiée à ce jour. Aux fins de cette étude, le TE est défini par un contact affectif, réactif et relativement spontané de la part des diététistes.

Méthodes. Cette étude exploratoire a eu recours à une approche de méthodes mixtes à conception séquentielle explicative. Des diététistes du nord de l’Ontario ont été sondés (taux de réponse de 54 %, n = 135), et les résultats ont été approfondis lors d’entrevues avec un sous-ensemble de participants (n = 17). L’analyse incluait des statistiques descriptives et d’association et description qualitative.

Résultats. La plupart des diététistes croyaient que le TE est un outil utile pour communiquer efficacement avec les clients (66 %–77 %), mais étaient hésitants à adopter la pratique (81 %). Une analyse des entrevues a révélé que le TE est « bénéfique selon la situation » et que son utilisation est influencée par une variété de facteurs, décrits comme étant : l’ouverture perçue du client au toucher, l’environnement et l’aisance du ou de la diététiste avec le toucher. Une plus grande utilisation a été déclarée chez les diététistes travaillant avec des clients en détresse et des clients en unité de soins ambulatoires et en soins de longue durée. La pratique du TE était limitée par les préoccupations relatives à la sécurité du personnel, la méconnaissance des mœurs du client et la mauvaise interprétation du client.

Conclusions. Le TE était valorisé par de nombreux diététistes à titre de moyen d’améliorer les soins axés sur le client. L’usage sélectif du TE est influencé par le contexte de la pratique diététique et par l’aisance perçue du client et du diététiste avec l’usage du TE.